mercredi 9 mars 2011

Un cas d'école d'enchère d'essai.
Dlr: W
Vul: Pers
965
V98
V106
R753
RD832
AR106
9
D84
A74
542
8754
AV10
V10
D73
ARD32
962
Peu de suspense sur les enchères de cette donne 24. Comme on s'en doute, E-W arrivent facilement à 4 piques.
W    N    E    S
1P   -   2P    -
3C   -   4P

Et le jeu de la carte est encore plus banal. Le déclarant perd un coeur et un carreau pour un 450 largement partagé. 
Et c'est là qu'est la surprise. Seules 4 paires sur 8 arrivent au bon contrat. Passons rapidement sur la paire qui préfère jouer 4 coeurs, mais attardons-nous plutôt sur les 3 paires qui s'arrêtent à 3 piques. On imagine facilement le même début d'enchères. C'est probablement E qui prend la mauvaise décision. Et quand on y regarde de plus près, ça se défend. 
D'accord, la main possède 9 points. Mais la distribution est plate, et le partenaire annonce une force à coeur alors que nos carreaux sont désertiques. De fait, inversez les trèfles et les carreaux du déclarant, et la décision d'E se justifie. Alors quoi? On s'en réfère au flair de chacun?
Le système que j'utilise avec mon partenaire a des désavantages, mais dans ce cas-ci il aurait fonctionné à merveille. Nous faisons nos enchères d'essai dans la couleur qui a potentiellement trois perdantes. Ici, nous aurions dit 3 trèfles avec la main d'ouest. E sait alors qu'il apporte les honneurs là où son partenaire en a besoin et annonce la manche en connaissance de cause.

1 commentaire:

  1. on peut aussi envisager la séquence 1P-2P-2SA qui demande au partenaire de décrire ces forces en commençant par la plus basse ici 3T et en continuant 3C-3P (ou 3SA avec qq chose à K)

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