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En tout cas au jeu de la carte. Les enchères furent plus modestes.
S W N E
1P - 2C -
3P - 3SA
La dernière enchère est embêtante. 4T indiquerait un fit à P avec ambition de chelem, et 4C ne se justifie pas avec 6 cœurs de RD. En fait, la clé du chelem se situe probablement dans l'ouverture de Sud. Il peut estimer qu'il a 8 plis et ouvrir de 2T. N se s'arrête plus avant le chelem.
Entre temps, je me retrouve à 3SA. et je sais qu'il me faut faire un maximum de plis si je veux un résultat ne fût-ce que moyen.
Est, compatissant à mes angoisses, entame petit T pour le R et l'as afin de m'éviter le stress de l'impasse.
Je sens alors le squeeze possible. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs et vérifions d'abord si les cœurs viennent. Deuxième bonne nouvelle, ils sont 3-2. Il faut alors tirer les cœurs en éliminant pique au mort. E écarte normalement ses T et un pique. La situation est la suivante
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R87
D54
- V108
- -
V1064 D53
V10 -
AR9
-
A9
8
On tire la D de T qui squeeze E, on monte au mort pas l'as de K. On tire l'as de P (écart K en W, T en N), et on tire le R de P qui squeeze W obligé de choisir entre lâcher son valet de T ou son 10 de K. Mais pourquoi donc est-ce un faux double squeeze? Parce qu'en fait, E doit garder ses T minables et lâcher 2 carreaux et un pîque sur le défilement des C. En jouant de la même façon, la situation à 3 cartes de la fin est alors
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R8
5
- V10
- -
V10 -
V 9
R9
-
9
-
Cette fois, le R de P ne squeeze plus W, qui peut lâcher son V de T en toute tranquillité.
Heureusement Jean, toujours aussi sympathique, a continué sur la lancée de son entame et n'a pas trouvé cette défense diabolique. J'ai donc quand même fait mes 13 plis, pour un résultat plus qu'honorable de 67%.
Il faut aussi noter que le grand chelem est beaucoup plus facile à C. Il ne dépend que de l'impasse T, puisqu'on peut couper le troisième K au mort.
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