jeudi 8 mars 2012

Il a fallu attendre la fin de la soirée pour voir la donne la plus intéressante.
Donne 24
Dlr:WN
Vul: Pers
D83
D10952
8
AD93
V765
R74
RD7
R105
AR9
A6
A10964
762
1042
V83
V532
V84
Les enchères ont peu d'intérêt.
W    N    E    S
1T   1C   2K   -
2SA  -   3SA

C'est la fin du jeu de la carte qui pose problème. Pour arriver jusque là, on peut imaginer que N a entamé du 5 de coeur, pris de l'as au mort au cas où il faudrait laisser passer une fois. La suite consiste dans l'affranchissement des K (R, puis D, puis A et 10). Que N va-t-il écarter? On verrait bien le 3 de trèfle (pour un appel levinthal en C) suivi du 9 de T et du 2 de coeur.
S en main au V de K va évidemment revenir C deux fois (aprés le laissez-passer d'ouest). Le déclarant retourne au mort à l'as de P, et tire son dernier K gagnant. On peut voir la situation dans le diagramme ci-dessous.
Donne 24
Dlr:WN
Vul: Pers
D83
D10952
8
AD93
V765
R74
RD7
R105
AR9
A6
A10964
762
1042
V83
V532
V84
Si N écarte un pique, il donne le contrat. S'il n'écarte pas de pique, il se prive d'une levée gagnante.
N peut-il éviter cette situation?
Il peut faire un appel T au lieu d'un appel C. S en main à K revient T au lieu de C, et N en main à la dame de T switche alors coeur. Mais on arrive alors au même diagramme, avec simplement une trèfle en moins dans chaque main. N est confronté au même dilemne, à savoir sacrifier une levée gagnante ou assécher sa D de pique.
Et si N avait auparavant tiré ses deux T gagnants (A et D), il a déjà 4 plis (le V de K, un laissez-passer à C et deux T), mais il a bonifié le R de W qui n'a plus besoin du V de P.
Dans tous les cas de figure, N est condamné. Le déroulement le plus prometteur semble être celui où il appelle T et n'en encaisse qu'un. Pour gagner, W doit assécher son R de T, ce qui demande quand même un certain courage.

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