mercredi 7 septembre 2011

Pourquoi le 9 de pique?

Hier soir, la donne 28 se présentait comme suit.
Dlr: W
Vul: N-S
DV82
AV5
AD8
A82
A1074
R94
V1072
109
R953
873
965
V76
6
D1062
R43
RD543
Les enchères sont archi-classiques.
W    N    E    S
-   1K    -   1C
-   2SA   -   3SA

Il faut cependant noter que si N-S trouvent le fit T, par exemple sur l'ouverture d'1T suivi d'un soutien au niveau de 2T en mineure inversée, le chelem est imbattable. On fait 5 plis T, 3 K et 4C.
A 3SA le déclarant a fait 11 plis. A notre table comme aux autres. Mais le jeu de la carte a été comique. Sur l'entame P, la défense a fait A R et E est revenu du 9 de P à la troisième levée (je le sais, c'était moi). Pourquoi? Pour me débloquer dans l'espoir que mon partenaire avait 5 cartes.
Le problème, c'est qu'après ça il s'est senti obligé de garder son 10P pour éviter que N ne fasse son 8. Au fur et à mesure que N-S tirent tous leurs plis, sa position devient de plus en plus inconfortable et son R de C a fini par s'écraser sur l'as de N. Ici, évidemment, cela n'a rien donné. Mais dans d'autres circonstances ça peut être gênant.
La solution? Elle est simple. Au deuxième pli, il suffit d'avoir une convention pour indiquer la parité originale par la carte retournée. Nous utilisons la parité du résidu. Ce qui veut dire qu'en main à l'as de P, Benoît aurait dû revenir du 4 de P puisqu'il lui reste 3 cartes. 
Comment ça c'est ce qu'il a fait? Ah ben oui. C'est donc moi qui dormait.

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